Dans un mouvement suscitant l’intrigue internationale, le vice-ministre nord-coréen des Affaires russes, Kim Jong Gyu, a commenté les spéculations concernant des soldats nord-coréens opérant en Russie, déclarant que si cela s’avère vrai, « ce sera un acte conforme aux règlements du droit international. » Cette déclaration surprenante, publiée par l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA et signalée par Ukrinform, semble ouvrir une porte dérobée à un éventuel engagement nord-coréen dans les opérations russes. Pourtant, il n’y a aucune confirmation—juste un indice à peine voilé qui laisse les analystes perplexes quant à la position de Pyongyang.
Les commentaires de Kim ont été formulés avec prudence, évitant toute reconnaissance directe des mouvements de troupes. Il a ajouté qu’en tant que représentant du ministère des Affaires étrangères, il ne gère pas « les affaires du ministère de la Défense nationale. » C’est l’ambiguïté diplomatique classique nord-coréenne, offrant juste assez pour alimenter les spéculations sans fournir de position définitive. Le timing est intrigant, car il y a peu, le président russe Vladimir Poutine a choisi de ne pas nier la possibilité de forces nord-coréennes sur le territoire russe, le présentant comme une affaire interne entre les deux nations. Pendant ce temps, le renseignement militaire ukrainien a attisé les flammes en affirmant que des troupes nord-coréennes sont déjà sur le terrain dans des zones de combat actives.
Pour ajouter de l’huile sur le feu, l’OTAN envisagerait prétendument des réponses potentielles à toute présence militaire nord-coréenne confirmée en Russie, un développement qui pourrait exacerber les tensions existantes et déclencher des répercussions plus larges. La relation opaque entre Moscou et Pyongyang, entrelacée avec des sanctions mondiales, a longtemps laissé les analystes dans le flou, mais ce nouveau rebondissement pourrait changer la donne.
Cette révélation de Pyongyang—si elle indique en effet un déploiement réel—est un pari calculé. Elle suggère un partenariat audacieux avec la Russie tout en défiant le monde diplomatique de réagir. L’OTAN appellera-t-elle leur bluff ? Le monde attend, alors que les spéculations s’intensifient et que les conséquences potentielles de cette alliance provocatrice se dévoilent.