Les élections parlementaires en Géorgie ont éclaté en une bataille totale, avec le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, et l’opposition pro-européenne déclarant tous deux la victoire. Les sondages de sortie ont intensifié le chaos, certains prédisant une majorité pro-européenne tandis qu’un autre donne l’avantage au Rêve géorgien, soutenu par l’oligarque le plus riche du pays. Les revendications de chaque camp soulignent les enjeux élevés : l’avenir de la Géorgie en tant que membre potentiel de l’UE ou son alignement plus étroit avec la Russie pourrait dépendre du décompte final.
Le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, accusé par ses opposants de liens avec Moscou, a encore augmenté les enjeux en promettant d’interdire les groupes d’opposition qu’ils allèguent être sous influence étrangère. Ce mouvement a suscité des craintes de recul démocratique dans un pays déjà en équilibre entre de profondes divisions internes et des pressions externes de l’Europe et de la Russie. Les observateurs internationaux surveillent de près, inquiets qu’un résultat contesté puisse déclencher des troubles ou affaiblir les fondements démocratiques du pays.
La coalition pro-européenne, soutenue par des électeurs plus jeunes et urbains, est désireuse de rapprocher la Géorgie de l’UE, mais avec le gouvernement accusant l’opposition de saper la souveraineté nationale, un fossé idéologique menace la stabilité de la nation. Les citoyens géorgiens, polarisés et anxieux quant à la direction que prendra leur pays, se retrouvent dans l’incertitude en attendant les résultats officiels et en se préparant à d’éventuels troubles. Les dirigeants européens et américains surveillent de près, reconnaissant que la capacité de la Géorgie à se stabiliser pourrait affecter les dynamiques Est-Ouest plus larges dans la région.
Alors que le pays oscille entre deux futurs, cette élection pourrait s’avérer décisive pour déterminer si la Géorgie rejoint les rangs des démocraties européennes ou s’aligne plus étroitement avec Moscou.