Donald Trump adore se vanter de sa capacité à joindre n’importe qui au téléphone—présidents, tycoons, vous l’appelez. Mais quand il s’agit de Vladimir Poutine, les choses deviennent floues. Selon des révélations explosives dans le prochain livre de Bob Woodward War, Trump a pris des appels secrets du leader russe depuis qu’il a quitté la Maison Blanche, chassant même ses plus proches conseillers hors de la pièce. Qu’est-ce qu’il cache ?
Un informateur a dit à Woodward que Trump et Poutine avaient discuté « peut-être jusqu’à sept fois » depuis 2021. Et tenez-vous bien—en 2020, Trump aurait envoyé à Poutine du matériel de test COVID-19 de haute qualité alors que la pandémie faisait rage. Poutine, paranoïaque, ne voulait pas que quiconque le sache. « S’il te plaît, ne dis à personne que tu m’as envoyé ça, » aurait-il dit à Trump. La réponse de Trump ? « Je m’en fiche. Très bien. »
Alors que l’entourage de Trump nie ces allégations, le Kremlin a confirmé l’histoire des tests COVID mais insiste sur le fait que les deux n’ont pas parlé depuis que Trump a quitté ses fonctions. Néanmoins, l’idée que Trump discute secrètement avec Poutine pendant que la Russie mène la guerre en Ukraine met tout le monde sur les nerfs.
La Maison Blanche est également en émoi. Ils ont qualifié les appels présumés de « préoccupants » et ont souligné que la sécurité nationale pourrait être en danger. L’ancien directeur de la CIA, Leon Panetta, a qualifié Trump de « naïf » et a suggéré qu’il était manipulé par Poutine. Aïe.
N’oublions pas que Trump a un passé de proximité avec les hommes forts. Il a qualifié le mouvement de Poutine pour envahir l’Ukraine de « génial » et « astucieux », même lorsque le reste du monde le condamnait. Il a critiqué le président ukrainien Zelensky et a exhorté les républicains à bloquer l’aide militaire à l’Ukraine. La semaine dernière, il s’est vanté de sa « très bonne relation » avec Poutine et a affirmé qu’il pourrait négocier la paix en 24 heures. Bien sûr.
Alors pourquoi Trump est-il si ami avec Poutine ? Les critiques ont longtemps spéculé que Poutine pourrait avoir des informations compromettantes sur Trump. Vous vous souvenez du dossier infâme de l’ex-agent du MI6, Christopher Steele ? Il alléguait que la Russie avait du matériel compromettant sur Trump provenant de ses visites à Moscou. Steele maintient toujours ses affirmations, insistant sur le fait que le Kremlin pourrait avoir quelque chose sur Trump.
La vice-présidente Kamala Harris n’a pas mâché ses mots non plus. Elle a déclaré : « Je crois que Donald Trump a ce désir d’être un dictateur. Il admire les hommes forts, et il se fait manipuler par eux parce qu’il pense qu’ils sont ses amis. »
À l’approche des élections, ces nouvelles accusations ravivent des craintes. Trump est-il sous l’emprise de Poutine ? Le Kremlin a-t-il quelque chose sur lui ? Une chose est sûre : les rumeurs ne disparaissent pas, et le sentiment inconfortable que les liens de Trump avec Poutine sont un peu trop proches pour être rassurants persiste.