Dans une annonce majeure qui marque la fin d’une ère dans les courses d’endurance, Nicolas Lapierre, un pilier des courses de voitures de sport, a officiellement pris sa retraite de la compétition professionnelle. Le pilote français de 40 ans, connu pour sa maîtrise des voitures prototypes et son leadership en tant que directeur d’équipe, a révélé sa décision sur les réseaux sociaux, confirmant qu’il ne participera pas à la finale de la saison FIA WEC à Bahreïn le mois prochain.
La carrière illustre de Lapierre se vante d’une impressionnante collection de distinctions, y compris quatre victoires de classe aux prestigieuses 24 Heures du Mans, deux victoires aux 12 Heures de Sebring, et six victoires au classement général durant son temps en tant que pilote Toyota LMP1. Sa dernière course au Fuji Speedway le mois dernier l’a vu monter sur le podium des Hypercars, pilotant l’Alpine No. 36 A424—un point d’orgue émotionnel à sa carrière de 20 ans.
« Un Adieu Approprié sur le Podium »
« Fuji était ma dernière course en tant que pilote, » a partagé Lapierre. « Il est temps pour moi de raccrocher mon casque et de mettre fin à ce chapitre de ma vie. C’était formidable de terminer ce parcours sur le podium et de pulvériser à nouveau le champagne. » Son départ de la compétition survient après une saison où il a non seulement concouru mais a également joué un rôle clé dans le programme Hypercar d’Alpine, avec des succès récents consolidant son héritage en tant que l’un des grands de la course d’endurance.
« Un Nouveau Chapitre S’Annonce »
Alors que Lapierre s’éloigne du cockpit, il a laissé entendre un nouveau rôle dans le sport automobile qui le rapprochera de l’action. « Je suis sur le point de commencer un nouveau chapitre de l’autre côté du mur des stands », a-t-il suggéré, laissant entendre que son avenir pourrait impliquer un rôle élargi dans la gestion d’équipe. Ayant dirigé l’équipe LMP2 Cool Racing dans l’European Le Mans Series en parallèle de ses fonctions de pilote, Lapierre n’est pas étranger au leadership, et son expérience fera sans aucun doute de lui un atout dans ce domaine.
« Fin d’une époque, mais qui va prendre la relève ? »
Alpine n’a pas encore annoncé qui remplacera Lapierre pour la finale de la saison à Bahreïn, mais Jules Gounon, le pilote de réserve Hypercar de l’équipe, est le candidat le plus probable. Gounon a déjà effectué trois courses pour Alpine cette année, y compris à Imola, Spa et Fuji, ce qui en fait un choix naturel pour combler le vide.
« Une carrière pleine de triomphes »
Le legs de Lapierre s’étend bien au-delà de ses quatre victoires de catégorie aux 24 Heures du Mans. Son temps avec le programme LMP1 de Toyota, où il a remporté plusieurs victoires au général, ainsi que ses deux championnats LMP2 du FIA WEC avec Signatech Alpine en 2016 et 2018/19, démontrent sa polyvalence et sa constance aux plus hauts niveaux de la course d’endurance. Sa victoire au Grand Prix de Macao souligne encore davantage son large pedigree en course.
Alors que Lapierre passe à un nouveau chapitre, le monde de la course d’endurance va manquer de son talent au volant, mais attend avec impatience ses contributions continues de l’autre côté du mur des stands.