La Formule 1 a fait son retour en force après une brève pause, et les rues de Bakou sont déjà trempées de drame. Bien qu’Aston Martin ne soit peut-être pas une menace pour le championnat cette saison, ils ont volé la vedette. Le propriétaire milliardaire Lawrence Stroll a réalisé un coup de maître en signant le légendaire Adrian Newey pour 2025, provoquant des ondes de choc dans le paddock et laissant les rivaux tremblants.
Mais l’avenir peut attendre—le présent est un chaudron bouillonnant de tension et de enjeux élevés. Alors que nous nous préparons pour le 17ème round de la saison F1 2024, le champ de bataille est établi entre un Red Bull en difficulté et un McLaren en pleine résurgence. Red Bull, autrefois le titan inébranlable, est sur la défensive. Leur RB20 a trébuché, et McLaren sent le sang. Avec Lando Norris désormais officiellement soutenu par McLaren dans son assaut pour le titre contre Max Verstappen, et Oscar Piastri promettant de jouer les seconds rôles, les soi-disant « Dynamiques Papaye » sont en plein essor. Norris parviendra-t-il à détrôner Verstappen et à s’emparer de la tête des constructeurs si Red Bull fléchit dans les rues impitoyables de Bakou ?
Pendant ce temps, Ferrari fait irruption en Azerbaïdjan en profitant de la victoire sensationnelle de Charles Leclerc à Monza. Leclerc est optimiste quant au rythme de sa SF-24 sur ce circuit. La question demeure : Le Cheval cabré va-t-il piétiner la concurrence ou trébucher dans l’ombre ?
À ne pas négliger, Mercedes s’efforce de retrouver sa forme perdue. Dans un mouvement choquant, ils ont abandonné leur dernière mise à niveau du plancher—celle même introduite à Spa—dans une tentative désespérée de comprendre leur performance en chute libre. S’agit-il d’un regroupement stratégique ou de signes de troubles plus profonds au sein des Flèches d’Argent ?
Sur le plan technique, seules trois équipes ont osé introduire des mises à niveau ce week-end—un témoignage de la nature traîtresse de Bakou. Red Bull dévoile un nouveau corps de plancher pour le RB20 et, de manière intrigante, une aile arrière qui a échappé au radar de la FIA. Leur équipe junior, VCARB, apporte un nouvel aileron avant adapté aux exigences de Bakou. Aston Martin ajuste l’AMR24 avec un déflecteur inférieur révisé, mais sans le génie de Newey à la barre cette saison, cela fera-t-il une différence ?
Pirelli ajoute une autre couche de complexité, optant pour les composés de pneus les plus tendres—C3 (Hard), C4 (Medium) et C5 (Soft)—transformant la stratégie de pneus en un champ de mines potentiel.
Dans le cockpit, tous les regards sont tournés vers Oliver Bearman, qui fait ses débuts complets en F1 en remplaçant le suspendu Kevin Magnussen. Propulsé sous les projecteurs, le rookie peut-il gérer la pression que représente Bakou ?
La première séance d’essai a été rien de moins qu’une calamité. Sous des conditions écrasantes—43 degrés Celsius sur la piste et 30 degrés dans l’air—les pilotes ont lutté non seulement les uns contre les autres mais aussi contre leurs propres machines. Piastri a signalé des niveaux de grip abominables, tandis que Norris se débattait avec des problèmes de direction, s’exclamant : « C’est super facile de tourner à droite et plus difficile de tourner à gauche ; cela ne semble pas symétrique. » Hamilton est toujours tourmenté par un siège chaud, et un Stroll exaspéré a déclaré : « Ce n’est pas une voiture, ce n’est pas une voiture en ce moment ! »
La session a été entachée par une litanie de drapeaux rouges. Des débris au virage 12 ont interrompu les activités dès le début. Verstappen a dominé les chronos, mais le drame s’est déroulé lorsque la puissance de l’Alpine d’Ocon a chuté, rentrant péniblement en troisième vitesse—un départ désastreux pour le Français. Sainz a évité de justesse les barrières au virage 7 après un énorme blocage de roues, mais Leclerc n’a pas eu cette chance. Dans un moment époustouflant, il a percuté le mur au virage 15, mettant fin à sa session. « J’ai pris la terre à l’extérieur, » a-t-il déploré—une erreur coûteuse pour le Monégasque.
Le chaos ne s’est pas arrêté là. Franco Colapinto de Williams a perdu l’arrière au virage 4, s’écrasant contre les barrières et provoquant un nouveau drapeau rouge. Même Albon a flirté avec le désastre au même virage mais a échappé à l’accident.
Avec moins de 11 minutes restantes, la session a repris, mais le temps était contre tout le monde. Les équipes se sont précipitées pour rassembler des données, revenant aux pneus Medium pour des tours à pleine charge. Les dernières minutes ont été un véritable frénésie, mais les interruptions précédentes ont laissé de nombreuses questions sans réponse.
Alors que la poussière retombe sur une première journée tumultueuse, une chose est claire : Bakou est fidèle à sa réputation de circuit où tout peut arriver. Avec les batailles pour le championnat qui se resserrent et les dynamiques d’équipe qui évoluent, le Grand Prix d’Azerbaïdjan s’annonce comme une course décisive de la saison 2024.
Accrochez-vous—ce week-end promet d’être une aventure sauvage.