Charles Leclerc, le pilote représentant Monaco, a dû changer l’unité de puissance de sa Ferrari SF-24 pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne en raison d’anomalies découvertes après le Grand Prix de Miami. Le directeur technique de l’unité de puissance de Ferrari, Enrico Gualtieri, a assuré que l’équipe avait pris cette mesure pour garantir des performances fluides avec leur nouveau package de mise à niveau. Gualtieri a expliqué que les vérifications post-course n’étaient pas alignées avec leurs valeurs standard, mais qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter à ce stade. Étant donné que le moteur ne peut pas être testé sur un banc d’essai, ils ont choisi de l’utiliser lors de la journée d’essai pour confirmer sa capacité. Ce moteur, qui est le troisième sur la liste de Leclerc, sera réutilisé à l’avenir dans le cadre de leur plan standard.
Gualtieri a souligné qu’après la course de Miami, son analyse n’était pas alignée avec leurs résultats habituels. Par mesure de précaution, ils réutiliseront le moteur lors des prochaines séances d’essai, car ils ne peuvent pas le tester sur un banc d’essai. Cette décision a été prise pour minimiser les risques potentiels ou les temps d’arrêt pendant l’événement important et pour recueillir plus de données pour l’analyse.
Ferrari a fait un début prometteur à leur week-end sur leur circuit à domicile, avec Leclerc en tête des temps lors de la première séance d’essai et Carlos Sainz terminant troisième. Cependant, Gualtieri a averti de ne pas tirer de conclusions sur leurs mises à niveau techniques à ce stade précoce. Il a mentionné que l’équipe avait apporté les mises à niveau pour cette séance dans le cadre de leur plan et qu’une analyse approfondie des données de la deuxième séance d’essai fournira plus d’informations. Ils s’attendent à capitaliser sur ces mises à niveau tout au long de la saison pour réduire l’écart avec Red Bull.