Antonio Felix da Costa, le vainqueur de la deuxième course sur le circuit de Tempelhof, a partagé ses réflexions sur la nature unique des courses de Formule E. Il a précisé que lorsqu’il parlait de « vrais pilotes », il n’insinuait pas que le pilote le plus rapide gagne toujours. Au contraire, il a souligné l’abondance de courses côte à côte, de dépassements, de conduite défensive et de l’excitation générale dans la Formule E. Il a contrasté cela avec ses expériences dans d’autres séries de courses, comme la Formule 1 et le WEC, où les pilotes maintiennent souvent leurs positions tout au long de la course. Da Costa a établi une comparaison entre la Formule E et les courses de Moto3, notant la présence de l’aspiration et des contacts occasionnels. Il a également souligné l’importance de gérer les relations avec les autres pilotes, car leurs interactions sur la piste peuvent influencer les rencontres futures. Da Costa a partagé un exemple d’une situation avec Rowland à Tokyo, où il s’est plaint d’avoir été poussé vers le mur, mais a ensuite riposté à Monaco. Cet échange illustre la dynamique de donner et de recevoir qui existe dans les courses de Formule E.
Le week-end à Berlin a évoqué plusieurs émotions rappelant le week-end de course à Misano, où plusieurs pilotes ont exprimé leurs opinions sur le terrain. Jean-Eric Vergne a même menacé de quitter la FE si cela continue. Lorsqu’on lui a demandé la possibilité d’établir une Association des Pilotes en FE, similaire à son homologue en F1, da Costa a répondu : « Peut-être [oui].
« Dans la course, ma plus grande préoccupation et priorité sont les fans. S’ils peuvent dire : ‘Wow, quel spectacle incroyable, nous étions au bord de nos sièges,’ alors c’est parfait. Les fans ont le pouvoir de faire ou de défaire une série ou un sport.
« Il ne s’agit plus de mon plaisir personnel de conduire cette voiture ou de courir. Si nous pouvons leur offrir le spectacle qu’ils désirent, alors c’est parfait.
« Nous assistons à des courses longues et courtes chaque week-end, et je suis d’accord pour dire que les courses courtes équilibrent mieux l’efficacité énergétique et la course en peloton. Il y a des ajustements et des améliorations à apporter, et la Formule E le reconnaît. En menant deux types de courses différents, ils expérimentent pour déterminer la voie à suivre. Il est encourageant de voir que la Formule E et la FIA abordent cette question avec un esprit ouvert.
« Pour moi, c’est agréable d’avoir un mélange.
« Nous avons une variété de courses, comme celles du Mexique, d’Arabie Saoudite, de Monaco et de Londres, et nous savons que la course en peloton est plus axée sur l’énergie et la stratégie. Il serait idéal d’avoir une saison qui intègre les deux éléments. Que ce soit 70 % d’un et 30 % de l’autre, ou une répartition 50-50, ce n’est pas ma décision. Nous devrions écouter les fans et garantir leur satisfaction. »