MV Agusta connaît une renaissance sous Pierer Mobility AG, ce que l’entreprise espère transformer en la marque de motos de luxe définitive sur le marché nord-américain.
Alors que le fabricant cherche à s’étendre en Amérique du Nord, il fait face à un défi, comme l’a expliqué Luca Dovesi, Directeur Général de l’Amérique du Nord, à cyclenews.com, en précisant que le plus grand défi est d’essayer de changer la perception de la marque, qui a été très affectée dans le passé :
– Le plus grand défi est d’essayer de changer la perception de la marque. La réputation de la marque a été gravement affectée dans le passé. C’est quelque chose de différent lorsque vous avez une startup, une nouvelle entreprise, une nouvelle marque, et que tout est nouveau. Les gens sont excités. Ils n’ont pas de sentiments négatifs forts du passé. Maintenant, quand nous sommes arrivés ici et avons pris en charge le projet MV Agusta, c’était vraiment mauvais. Mauvaise gestion, mauvaise réputation, mauvaise expérience médiatique, mauvaise expérience client. Le réseau était vraiment en mauvais état. Donc, c’est mon plus grand défi. Je veux que les gens changent la mauvaise opinion de MV Agusta du passé.
Dovesi reconnaît que MV Agusta est un acteur mineur dans un marché beaucoup plus vaste : ‘Je pense que c’est l’un des plus grands défis—réparer la mauvaise réputation que la marque avait dans le passé du point de vue opérationnel. Heureusement, la marque elle-même a été forte pour les personnes qui la connaissent. Elles l’apprécient et l’aiment encore. Elles savent ce que représente MV Agusta. Elles connaissent la singularité du design et toutes les caractéristiques. Dieu merci, au moins, nous avons encore une bonne marque’.
Dovesi veut que les gens changent la mauvaise opinion de MV Agusta du passé : ‘C’est même plus difficile qu’en Europe, car en Europe, étant centralisé en Italie, la marque était un peu mieux gérée. C’était plus centralisé, donc les gens appréciaient encore la marque, la conduisaient et l’achetaient. Mais ici, nous étions très déconnectés’.
