Pol Espargaró a eu un parcours professionnel similaire à celui de Marc Márquez dans le monde de la moto, ayant lutté pour des titres dans les catégories 125cc et Moto2 contre le champion du monde à huit reprises et faisant ses débuts en MotoGP la même année – 2013.
Dans la catégorie reine, ils sont même devenus coéquipiers, et Espargaró a partagé ses réflexions sur la rivalité avec le #93 dans une interview avec Motorbike Magazine :
– En tant que coéquipier, il est toujours un rival. Donc, je pense que tout se résume à la rivalité, et de plus, quand il est un coéquipier, il est encore plus un rival. Mais, malheureusement, avec Marc, je n’ai pas pu avoir la même compétitivité que j’avais, par exemple, en Moto2. Là, je me suis beaucoup amusé. Ce furent des courses incroyables que nous avons tous les deux beaucoup appréciées. Quand nous sommes montés en MotoGP, il était déjà dans l’équipe Honda d’usine, et j’ai commencé sur une moto satellite. Ensuite, quand je suis allé chez KTM, il était encore chez Honda. La seule fois où nous avons vraiment pu rouler sur la même moto, c’était chez Honda, car je voulais savoir ce qu’il faisait différemment.
Avec deux saisons passées ensemble chez Repsol Honda, Espargaró a pu comprendre où Márquez fait la différence et a expliqué : ‘La conclusion que j’en ai tirée est que Marc a une acceptation du risque beaucoup plus élevée que les autres. Il est capable d’affronter et d’accepter des risques que probablement le reste des pilotes sur la grille n’est pas prêt à accepter. Et en MotoGP, il est certain que tout ne tourne pas uniquement autour de l’acceptation du risque, car il y a aussi un aspect technique et de pilotage très important, mais à de nombreux moments – surtout lorsqu’il y a des situations inhabituelles, anormales, de l’eau, des situations où la piste est en train de sécher – c’est à ce moment-là que Marc est à son meilleur, et cela signifie qu’il ne pense pas aux choses. C’est quelqu’un qui agit et qui a aussi du talent. Eh bien, je ne vais pas être celui qui va le découvrir maintenant’.