Jorge Martín défend son avance dans le Championnat du Monde MotoGP ce week-end au GP de Saint-Marin. Le pilote de Prima Pramac a une avance de 23 points sur Francesco Bagnaia et arrive sur un circuit où il a remporté les deux courses en 2023.
Le Spagnol a minimisé l’importance de la performance de l’année dernière dans le moment présent, en soulignant que le niveau ne cesse de monter : ‘Pour sûr, c’est agréable d’être ici à Misano après le résultat de la saison dernière. Mais ce que j’ai fait la saison dernière, ça n’a plus d’importance maintenant. Maintenant, l’important est de continuer à s’améliorer, à continuer à apprendre. Maintenant, le niveau augmente beaucoup lors des dernières courses. Je sens que je progresse, et que je deviens de mieux en mieux, mais les autres aussi, donc c’est assez difficile’.
Alors que Martín fait face à des rivaux italiens en grande forme, il reste ambitieux : ‘Je sens aussi qu’ici en Italie, pour Pecco et Enea [Bastianini] ce sera un super bon week-end, ils s’entraînent beaucoup ici donc c’est sûr que c’est un joli circuit pour eux. Mais aussi pour nous. Nous allons essayer de répéter ce que j’ai fait la saison dernière, ce sera super, super difficile, mais je donnerai le meilleur de moi-même’.
Lorsqu’on lui a demandé ce qui lui avait permis de réaliser une performance aussi forte à Misano en 2023, le #89 a commenté : ‘Eh bien, la saison dernière, je me sentais vraiment, vraiment bien dès le premier essai. Pour sûr, Pecco et Marco [Bezzecchi] étaient blessés, donc je ne sais pas exactement combien cela les a dérangés. Mais pour sûr, ils n’étaient pas à 100 %, donc c’était un avantage. Et j’étais fort. Il me manquait un peu de vitesse dans le virage rapide de la ligne droite arrière, donc j’espère pouvoir être un peu meilleur cette saison’.
En juillet, Martín a eu l’opportunité de piloter une Ducati Panigale V4 S sur route à Misano pendant la Semaine Ducati… et a révélé un épisode de cet événement : ‘Nous sommes venus ici, c’était bien. C’était agréable de rouler un peu ici à Misano. J’ai demandé à Franky [Morbidelli] avant la course : «Mais tu freines au virage 11 ?». Parce qu’en fait, je freinais. Et il m’a dit : «Non, non, j’accélère à fond». Donc, c’est sûr que je perdais peut-être 0,6s dans un virage. Mais ces gars [les Italiens] après l’entraînement, ils sont super rapides. Mais heureusement avec la MotoGP, nous devons freiner. Donc peut-être que j’ai un avantage’.