Hamilton dépasse Russell pour la deuxième fois en 10 étapes sur le circuit de Barcelone.
Lewis Hamilton a révélé qu’une analyse minutieuse du comportement des pneus l’avait aidé à résoudre ses difficultés précédentes lors des séances de qualification de la saison 2024 de Formule 1 en Espagne.
Hamilton détient le record du plus grand nombre de pole positions dans le sport, avec 104, mais avait du mal à avoir des séances propres cette saison avant la course à Barcelone.
Ses difficultés l’ont même amené à suggérer à Monaco qu’il ne serait pas capable de surpasser son coéquipier George Russell pour le reste de la saison, alors qu’il perdait 7-1 dans leurs affrontements directs.
Cette déclaration a suscité un email anonyme alléguant que Mercedes utilisait des tactiques déloyales pour saboter Hamilton dans sa dernière saison avec l’équipe.
Cependant, Mercedes a rejeté l’accusation, et Hamilton a réalisé sa meilleure performance de la saison en Espagne, transformant sa troisième position sur la grille en une place sur le podium.
Lorsqu’on lui a demandé comment il avait surmonté ses problèmes, Hamilton a souligné que la température des pneus était le principal facteur, et il reste optimiste que cela marque un tournant pour lui.
« J’ai mené une analyse approfondie et demandé beaucoup d’informations à l’équipe sur comment nous pouvons améliorer, spécifiquement concernant les pneus, » a expliqué Hamilton.
« Nous travaillons continuellement pour améliorer nos processus d’une séance à l’autre.
Les qualifications apportent quelques changements, car la voiture devient plus légère et nous comptons davantage sur le DRS.
Seul le temps nous le dira, mais je crois que nous avons fait une découverte et maintenant nous devons construire là-dessus. »
Hamilton est convaincu que ses difficultés précédentes étaient principalement causées par la nature délicate des composés de pneus actuels de Pirelli, et non par une défaillance inhérente de sa voiture Mercedes W15.
Lorsqu’on lui a demandé si le problème se situait dans les pneus ou dans la voiture elle-même, Hamilton a répondu : « Je crois que c’est une combinaison des deux.
La dynamique de la voiture est plus sensible et nécessite un équilibre délicat entre les aspects mécaniques et aérodynamiques, surtout lors de la transition entre des vitesses élevées et basses.
Cependant, la température des pneus et la manière dont vous conduisez vos tours de chauffe sont également cruciales.
Chaque équipe essaie de trouver le bon équilibre. Regardez juste les Ferrari à Montréal, qui n’ont pas réussi à passer en Q2.
Cela ne peut être attribué qu’à la température des pneus, même s’ils ont une voiture rapide et ont déjà gagné une course auparavant.
Cela montre simplement qu’il est facile d’avoir des problèmes de performance des pneus et qu’il est également facile de trop solliciter les pneus.
Je crois que les pneus sont plus sensibles cette saison par rapport à n’importe quelle autre saison où j’ai été. »