Miguel Oliveira s’est battu dur pour marquer des points lors de la course Sprint du GP d’Autriche de MotoGP. Cependant, le résultat ne reflétait pas ses efforts, car il est passé de la dixième à la 13e place en quelques virages seulement lors du dernier tour.
Le pilote portugais de Trackhouse Racing a mentionné que la séance d’essais libres du matin lui avait laissé une bonne impression des pneus tendres : ‘Nous avons trouvé une bonne solution pour ce matin. Nous avons beaucoup amélioré le temps au tour et, c’est sûr, le rythme en pratique n’était pas si mauvais. J’ai continué à travailler avec le pneu arrière tendre pour voir combien il allait s’user, mais avec 15 tours sur le pneu, j’ai fait 1m29.9s, donc j’étais assez optimiste pour l’après-midi’.
Manquant de peu Q2, ayant réalisé le même temps au tour que Pol Espargaró en Q1, Oliveira a admis que sa position de départ n’a pas aidé : ‘En Q1, j’ai fait exactement le même temps que Pol, et cela aurait été P6 sur la grille. Donc, ce n’est pas idéal ; comme vous pouvez l’imaginer, sur cette piste, partir déjà de la cinquième ligne, il n’y a pas beaucoup de chances’.
Concernant la course elle-même, le #88 a admis que les derniers tours étaient particulièrement difficiles : ‘J’étais un peu malchanceux, disons, car je me suis retrouvé avec une Ducati et une KTM devant moi et pour notre moto, il est assez difficile de dépasser, on reste juste dans cet effet yo-yo. Au début et à mi-course, je rattrapais beaucoup au freinage et aux vitesses de virage, et je perdais tout à la sortie. Vers la fin, j’ai commencé à perdre aussi au freinage à cause de la pression des pneus, j’ai élargi la trajectoire quelques fois et c’est pourquoi les deux derniers tours étaient juste une question de survie et d’essayer de ne pas sortir de la piste’.
Lorsqu’on lui a demandé si ces problèmes de pneus l’inquiétaient avant la course principale, Oliveira a répondu : ‘J’avais aussi toutes les alarmes qui s’allumaient, mais au moins Aleix [Espargaró] était seul, donc je suppose qu’il était encore plus en difficulté que moi. J’étais dans le sillage tout le temps. Ça va être une longue course, il sera facile de sortir de la piste, donc nous devons voir ce que nous pouvons faire. Pour l’instant, je suis vraiment partagé sur le choix des pneus, je ne sais pas ce que je peux faire demain. Si les températures restent comme ça, je pense qu’il sera vraiment difficile pour nous d’utiliser le pneu soft. Mais en même temps, c’est un pneu qui nous aide à bien arrêter la moto, et a une adhérence acceptable et une usure acceptable sur la distance de course. Donc, voyons demain’.